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Partout dans le monde, les femmes subissent discriminations et violences. Dans de nombreux Etats les discriminations sont inscrites dans la loi. Ainsi, les femmes se voient refuser l’égalité des droits dans le mariage ou le divorce, à la garde des enfants, à l’héritage, à la propriété ou encore en matière de transmission de la nationalité. Mais même dans les pays où les femmes ont pu obtenir une égalité – souvent partielle – en droit, celle-ci est souvent illusoire dans la pratique. Les violences à l’égard des femmes prospèrent souvent en raison de l’absence de législation adéquate les sanctionnant, des obstacles auxquels font face les victimes pour accéder à la justice ou de l’inaction des pouvoirs publics qui tolèrent leur banalisation. L’absence de sanction des auteurs de ces violences contribue à créer une culture d’impunité qui contribue à la répétition de ces crimes.
Les femmes ne sont pas seulement victimes. Partout, elles sont les principales actrices de leur propre émancipation. Mais les défenseurs des droits des femmes sont les cibles d’une répression particulière, du fait de leur sexe et de la nature de leurs activités.

Enfin, dans les instances publiques de décision, les femmes demeurent largement sous-représentées. Depuis 2000, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté une série de résolutions reconnaissant le rôle crucial des femmes dans la prévention, le règlement des conflits et la consolidation de la paix. Cependant, après plus d’une décennie, seule une poignée d’Etats s’est dotée de plans d’action nationaux, le suivi de sa mise en œuvre reste faible et les femmes continuent d’être marginalisées dans les négociations de paix.


Voir ici MAROCAINES DE FRANCE : DES MUTATIONS PROFONDES Des Marocaines au service de la cause des femmes immigrées