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Vous pouvez accéder à l'article "La caravane de la mémoire des 4 et 5 avril 2012"


La Caravane de la mémoire 2010

OBJECTIFS GENERAUX DE LA CARAVANE

L’année 2010 est, pour l’Association des Marocains en France ( AMF) , une date anniversaire : il y a 50 ans que l’AMF s’inscrit dans la reconnaissance des luttes des immigrations et de l’immigration marocaine en particulier.

50 années qui vont faire évoluer ses champs d’intervention dans différents domaines car l’AMF a toujours inscrit ses activité dans le cadre de questions d’actualité pour que le « vivre ensemble » dans la compréhension des uns et des autres soient le ciment de nos rencontres. 

Depuis 1905, la France fera appel aux immigrés marocains qui travailleront au début dans les usines de métallurgie mais aussi dans les usines d’armement . Cependant, c’est à partir des années 50 que la vague d’immigration marocaine sera la plus importante et les immigrés marocains travailleront dans tous les secteurs d’activité.

Après l’indépendance du Maroc en 1956, les marocains à l’étranger vont se rassembler dans une organisation de masse en particulier à partir de 1960, autorisée par le Ministère de l’Intérieur en France. Celle-ci fera le lien avec la situation socio-économique et politique dans le pays d’origine. Ceci, grâce à une mise en réseau au niveau international.

Au cours des années soixante-dix et quatre-vingt, les réseaux se développent en Europe avec la création d’associations aux Pays-Bas, en Espagne ,en Allemagne et en Belgique
Ce qui permet d’exploiter de nouveaux champs d’implication au niveau français certes mais aussi européen.

L’évolution des immigrations en France, particulièrement depuis le dispositif de regroupement familial a généré des questions d’actualité.

La sédentarisation des immigrés nécessite la prise en compte de la question, en France, du « vivre ensemble ».

***** 

Pour favoriser ce « vivre ensemble » et optimiser les relations interculturelles, la connaissance de l’autre, de son histoire, de sa culture mais aussi de ses attentes est certes indispensable. La « sédentarisation » de l’immigration a eu le mérite de susciter toutes ces interrogations et de pousser les acteurs de terrain, les institutionnels mais aussi les immigrés à y réfléchir : quel est le regard du pays d’accueil ? comment l’immigré se perçoit dans ce pays qui est de plus en plus celui où il s’installe, le pays de ses enfants. Comment ces derniers perçoivent les trajectoires de leurs parents mais aussi les comportements envers eux ? quelles sont leurs réactions, leurs attentes… ?
Ce sont toutes ces questions qui permettent, par l’organisation de différentes activités, de sensibiliser les citoyens en France quelque soient leurs nationalités. Pour l’AMF, on ne peut soulever les questions de cohésion sociale sans créer des espaces d’échanges entre les personnes quelles que soient leurs appartenances nationale, religieuse ou idéologique. Sinon, on favorise les discriminations

La lutte contre toutes les formes de discrimination est nécessaire pour asseoir la cohésion sociale. C’est une responsabilité citoyenne. Comme le souligne le rapport Fauroux ( 2005) « Nous avons tout à perdre quant à l'équilibre de notre société à laisser subsister ces iniquités sociales qui se doublent d'un gâchis économique. ».
« Les discriminations affectent durement non seulement les victimes mais la société elle-même. »

Pour y parvenir il est essentiel de créer des espaces de rencontre pour déconstruire les préjugés et les stéréotypes de part et d’autre. C’est ce qui permet de dépasser les antagonismes, les rejets et les replis sur soi.

On ne pourra pas favoriser le « vivre ensemble » si d’une part on exige de ces immigrés et leurs descendants de se « fondre dans la masse » et d’oublier leurs origines identitaires ( l’assimilationisme) ou si d’autre part ces derniers se replient dans leur culture et/ou culte ( culturalisme) en rejetant les normes de la société d’accueil.

De part et d’autre de manière consciente ou inconsciente on crée des barrières, on « ethnicise » les situations et on ne permet pas l’échange, la rencontre en se basant sur des a priori handicapant l‘interculturalité et, in fine, la cohésion sociale.

Si l’on se réfère au regard de la société d’accueil sur les immigrés et leurs descendants, il est important de prendre en compte le regard de ces derniers sur le pays d’accueil mais aussi sur les pays d’origine : il est indispensable que ce vécu des immigrés marocains et leurs descendants soient aussi pris en compte dans leur pays d’origine.

C’est la raison pour laquelle, l’AMF fête son 50 ème anniversaire sous la forme, depuis deux ans, d’une caravane de la Mémoire qui s’arrête à différentes étapes pour permettre la rencontre. Cette caravane a débuté en France : Chevilly La rue, Paris, ST Denis autour des thèmes de la Mémoire et le vivre ensemble et sera clôturé au Maroc, par des étapes dans plusieurs villes ( Oujda, Agadir,Tiznit et Rabat).

Cette caravane de la Mémoire fait le pont entre la France et le Maroc et tient compte des rencontres entre toutes les nationalités. Ces rencontres sont des enjeux principaux de l’interculturalité et du « mieux vivre ensemble » mais surtout permettent de donner toute sa dimension à la citoyenneté entre les deux rives.


OUVERTURE DE LA CARAVANE LE 16 JUILLET 2010

INTERVENTION DE MADAME LA PRESIDANTE DE L’A.M.F

Monsieur Tarik El Kabbaj, Président du Conseil Municipal d’Agadir
Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs,

Tout d’abord, je tiens à remercier le public d’Agadir de sa présence, mais aussi de remercier le comité d’Agadir et ses composantes sans lesquels cette manifestation n’aurait pas eu lieu. Et nos remerciements vont particulièrement à Monsieur le Président et son conseil municipal qui nous ont facilité la réalisation de ce projet en mettant à notre disposition tous les moyens matériels nécessaires pour la réussite de cette manifestation.

L’Association des Marocains en France est fière de lancer cette première caravane de la mémoire au Maroc à partir de la ville d’Agadir, région liée aux vagues successives d’immigration vers la France depuis le début du siècle dernier. « La caravane de la mémoire » est une manifestation culturelle qui nous donne l’occasion de rendre un hommage particulier à ces hommes arrachés à la terre de leurs ancêtres par le colonialisme, ces hommes qui ont étés forcés à l’exile pour servir de travailleurs et de soldats durant les deux guerres mondiales en France.
cette caravane de la mémoire est une série de conférences débats et de manifestations culturelles ,c’est aussi une occasion de rendre un hommage à aux militantes et militants de l’AMF dignes représentants de son histoire..Une histoire marquée par tout un processus de luttes, d’abord pour l’indépendance et par la suite défenseur des libertés démocratiques au Maroc Puis défenseur de l’égalité des droit en France,et qui luttent toujours pour une véritable citoyenneté participative.

Cet engagement individuel mérite d’être connu et reconnu. Leur histoire et les ressources documentaires de leurs archives sont souvent dispersées et disparates alors même que les exigences d’un travail historique et d’une sauvegarde de la mémoire se manifestent de plus en plus fortement.

La mémoire et l’histoire de l’AMF sont tellement riches et importantes qu’elles meritent d’etre transmise aux jeunes générations franco-marocaines qu’elles méritent d’être connues, surtout valorisées

Nous vous invitons à découvrir l’exposition « Rupture » d’Antoine De Barry et ce sera l’occasion pour nous d’écouter l’artiste nous expliquer sa démarche artistique et ses motivations personnelles pour retracer le traitement infligé aux travailleurs marocains de la fin des années 30.

Durant trois jours, des témoignages, des réflexions et des débats liés aux divers problématiques de l’immigration formeront le pont levis reliant les militants les l’AMF, immigrés marocains en France, professeurs et acteurs universitaires d’Agadir et la population d’Agadir, du Maroc et d’ailleurs.

Nous souhaitons que cette rencontre donne lieu à un transfert de connaissance, une formation aux esprits qui soit au mieux conforme à l’histoire de notre peuple. Nous vous souhaitons une bonne réflexion identitaire.

Monsieur Tarik El Kabbaj,
Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs,

L’AMF tient à rendre un hommage sincère et appuyé à nos camarades Ahmed Talibi et Arsala IDDER, qui sont deux piliers de la résistance marocaine, mémoire vivante de toutes les générations militantes, qui ont porté et porte toujours l’étendard des valeurs humaines les plus généreuses telles que la justice sociale, l’égalité des droits et la solidarité. Ces valeurs, qui nous ont été transmises sans relâche par nos camarade restent le pilier de notre Association des Marocains en France. 

Camarades, en vous rendant hommage en ce jour, au milieu des vôtres, nous n’oublions pas vos familles qui ont souffert de votre exile et particulièrement vos défuntes compagnes et vos enfants qui ont résisté à leur manière pour vivre dignement.
Nous invitons la salle à participer avec nous à cet hommage en se mettant debout pour saluer chaleureusement nos militants infatigables, qui sont une partie de la mémoire vivante de notre pays. Merci a toutes et tous de votre participation a cette caravane.


Intervention de monsieur le Maire d' AGADIR Monsieur Kabbaj

Après avoir souhaité la bienvenue à la caravane de la mémoire dans la ville d' Agadir , initier par l'Association des Marocains en France (AMF);Il a tenu à rendre hommage aux immigrations successives issues de la région de Massa -draa vers la France depuis le début du siècle dernier,tout en saluant les ressortissants (es) Marocains d'aujourd'hui ,qui maintiennent une relation très importante avec leur pays ,leur région ,et leur ville d'Agadir.

Son intervention s'est se résume en encouragement a poursuivre meur investissement aussi bien dans le bâtit pour leur enfants, dans le tourisme de la région, que dans le développement durable des projets sociaux et humanitaire en collaboration avec les association marocaine

Mr El Kabbaj n'a pas manqué de rappeler que durant ses études universitaires en France, il a fait parti de l'AMF comme seule association en France à l'époque pour les marocains , il a gardé une grande expérience de ce passage au sein de notre association surtout pour le brassage de tous les marocains et des lien d'entre aide entre étudiants et travailleurs de tous les coins du Maroc,
Il a cité quelques un des présents qu'il a connu a son époque en France dont: ARSALA IDDER.HAYAT BOUSTA.TALIBI AHMED...

Il a fini en encourageant les marocains vivant a l’étranger les liens avec leur pays et leur associations démocratiques a renforcer les liens avec leur pays , leur région leur localité sans oublier la ville d'agadir réserve le plus grand accueil a l'immigration marocaine.

Il a fini en en saluant les responsables de l'AMF pour cette première étape de la caravane de la mémoire que je souhaite perdurer du nord au sud pour faire connaître la réalité des immigrés marocains a l’étranger


Intervention d‛Antoine De Bary, Peintre plasticien : ‘‛Genèse de l‛exposition : Rupture‛

La Rupture

Une exposition sur l'immigration créée en France pour le compte de l'Association Visages par Antoine de Bary artiste peintre/sculpteur. en 1983. La Rupture a circulée en France et à l'étranger dans les villes suivantes : Montbéliard, Chalon-sur- Saône, Le Creusot, Oullins, Bourges, Niort, Poitier, Evreux, Le Val de Reuil, Dreux, Amiens, Paris, Annecy et en Hollande à Utrecht.....

Avec le concours de : Les photographes : Armand Borland, Claude Dityvon, Isabel, Yvon Lemarlec, Didier Maillac et Jacques Windenberger.
Assistant : Jean Marc Gaillard

Co-produite par : Le Ministère de la Culture, Le Ministère du Temps Libre, La D.R.A.C. de Franche-Comté, La D.R.A.C. de Bourgogne, Le C.C.I. Centre Georges Pompidou, Le C.A.C. de Montbéliard,
Le C.A.C. du Creusot, La Maison de la Culture de Chalon- sur- Saône.

Le Catalogue bi-lingue :

Editeur : Centre Culturelle du Creusot

Photographe : Raoul Lacoste

Textes de :
Antoine de Bary, Jean Genet, Tahar ben Jelloun, Serge Moscovici, Slimane Zéghuidour, Martine Charlot, Abdellatif Laabi, Hayat Bousta, Bernard Rettembach, Colette Petonnet, Chérifa ben Achour, Mara Laporte, Abdallah Barroudi

Traduction :
Abdelghani Bousta

LA RUPTURE une exposition qui à mis cinq ans à se construire.

Au départ une boite verte de classement de bureau de l'administration du début du 19ème siècle, à l'intérieur, 700 fiches, 100 carnets d'identité roses et 100 cartes d'identité bleues barrées de rouge; sans photo et laissées dans le carnet que gardait l'administration du Ministère du Travail : Soit disant ! Car cette découverte a été faite dans l'enceinte, en friche, du complexe industriel de l'empire Schneider.
Ces photos, faces/profils numérotés comme des condamnés de droit commun, m'ont plongé dans un abîme de questions.
Que pouvais-je comprendre de ce traitement fait à ces hommes arrivés au Creusot en Saône-et-Loire entre 1939 et 1940 ; nés au Maroc entre 1900 et 1910 dans un douar ?
Esclavage masqué ? Autorisé par un premier Ministre peu soucieux de ses semblables ? Barons d'industrie à la recherche de main d'oeuvre pas chère ?.....
"Etranger sur terre" nous sommes tous des immigrés dans notre propre société. Nous sommes tous confrontés, un jour, à une RUPTURE.
S'imposait à moi d'agir. De créer un espace qui témoigne pour ces Visages dont on ne parlerait plus si je ne m'en occupais pas.
Trois espaces distincts se répondent en croisant des regards différents : 1- Celui de la réalité (reportage photographique)
2- Celui de l'imaginaire avec ceux-là mêmes qui l'ont vécu (collage)
3- Celui de la concorde possible si nous le voulons. ( les coffrets et le velum)

La réalité : Un photomontage de 38 mètres de long soutenu par deux textes : Une intervention de Jean Jaurès à l'Assemblée Nationale en 1911 mettant en garde l'Etat d'envoyer l'armée au Maroc (1) et un poème, caustique "Les singes électroniques", de Abdellatif Laabi.

Soit quatre chapitres rythmés par 16 fiches roses faces/profils, numérotés qui m'ont hanté jour et nuit.

Les photos sont de Armand Borland, Claude Dityvon, Didier Maillac, Jacques Windenberger, Isabel et Yvon Lemarlec. C'est l'histoire quotidienne des différentes situations que l'immigré rencontre au travail, face à la police, au logement, à l'éducation....

L'imaginaire : "20 portraits de situations" que j'ai plus ou moins vécues en présence de l'immigration : Le chantier, l'hôpital, l'habitat précaire, l'Education Nationale, la religion, la justice, la prison....Le Racisme.

La concorde : 99 coffrets en bois peint avec le décor traditionnel Berbère/Marocain. A l'intérieur le carnet individuel rose et une sourate du Coran.
1 velum de 6 m. sur 4 m. surplombe ce socle spirituel. Il est composé du drapeau Français avec les drapeaux de l'immigration les plus représentés en France.
Cette image symbolise le fait que nous pouvons tous vivre ensemble, les uns par les autres. C'est aussi pour moi le souvenir de ce beau pastel de Picasso offert au Parti Communiste Français à la fin de la guerre (1945) où l'on voyait une main noire, une main jaune et une main blanche empoigner ces fleurs multicolores.

Le catalogue bi-lingue : Avec le concours généreux de Abdelghani Bousta. Là et avant de citer les auteurs des textes, je dois rendre hommage à l'Homme qui a créé en moi la force de résister, d'obtenir, de faire cette exposition. Nous avons vibré ensemble et à l'unisson pour cela. Nos voeux étaient que "La Rupture" vienne au Maroc, voila qui est fait aujourd'hui...mais sans lui !
Je suis sûr qu'il nous écoute, quelque part dans l'espace ici réconcilié.

Les textes sont de Jean Genet, Tahar ben Jelloun, Serge Moscovici, Slimane Zeguidour, Martine Charlot, Abdellatif Laabi, Hayatte Bousta, Bernard Rettembach, Colette Petonnet, Mara Laporte, Abdallâh Barroudi et moi même. Ecrivains, poête, sociologue, musicienne, artiste du coeur et de l'esprit, Solitaires/Solidaires.

Pour finir je veux remercier la ville d'Agadir et son Maire d'avoir bien voulu recevoir pour la première fois au Maroc "La Rupture"
Je veux remercier aussi l'A. M. F. (Association des Marocains en France) qui a pris l'initiative courrageuse de faire venir pour sa cravanne de la mémoire, 50 ème anniverssaire, cette exposition.
Pour moi et cette " Rupture"(2) d'il y a 30 ans, la boucle est bouclée, puisque en quelque sorte je ramène ces hommes au Pays.

(1) Lyautey entrera en 1912 à la tête de l'armée française au Maroc !
(2) L'exposition "La Rupture" a été donnée à l'AMF en juin 2010 par Antoine de Bary pour que cette association puisse la faire circuler dans différentes ville du Maroc et pour lui trouver un lieu de conservation


Message de Jean Bellanger 

A l’occasion du passage de la « caravane de la mémoire »
à AGADIR

Chères amies, chers amis et camarades

Au moment où la caravane de la mémoire se pose quelques jours à Agadir, ville où j’ai été accueilli plusieurs fois Permettez-moi de saluer cette initiative et de rendre hommage à celles et ceux qui par leur présence active en France dans les mouvements sociaux ont su, dans les moments les plus difficiles tant en Europe et en France que dans votre propre pays, s’engager avec courage et souvent avec abnégation dans la défense de leurs frères et de leurs sœurs exclus des droits sociaux..

Que ce soit dans les mines de charbon du Nord, dans les mines de fer de lorraine, dans les usines automobiles de Talbot-Poissy, Citroën ou Renaud que ce soit dans les campagnes où les saisonniers marocains d’Orléans où d’Avignon étaient outrageusement humiliés, que ce soit à Amiens dans la Chimie où l’équipe de militants marocains a toujours su faire le lien avec les luttes de France et celles du Pays où « l’hommage aux disparus » reste encore vivant…

Je pense aux femmes courageuses qui ont su maintenir l’équilibre dans des familles où le chômage, les discriminations et le dépaysement de l’environnement pesaient négativement, vous avez su garder l’amour de la famille, celle du pays et de ses valeurs. En même temps vous avez su bousculer quelques mauvaises habitudes irrespectueuses vis-à-vis du droit des femmes et de la famille…

L’immigration magrébine a su choisir ses amis et ses alliés au risque de subir des répressions des pouvoirs politiques de France et du Maroc dont la collusion se faisait au détriment des peuples, merci pour la confiance que vous nous avez accordée, merci pour avoir accepté notre amitié fraternelle sans hésitation, merci de votre accueil, vous êtes des experts en la matière…

Je regrette de ne pouvoir être des vôtres, je m’associe à vos actions où vous défendez les valeurs universelles sur les quelles le monde peut se reconstruire dans la coopération.
Vive la caravane de la mémoire

Jean Bellanger

MOURAD Frikech a fait la lecture du Message de Jean Bellanger


LA SOIREE D’OUVERTURE DE LA CARAVANE LE 17 JUILLET 2010

Animée par le groupe " SAMPHONIE DES ROUAISSES " DE TIZNIT

Monsieur KARIM MASSOUDI ancien président de l’AMF présente le groupe « SAMPHONIE DES ROUAYESSES» de tiznit

 

LA 2ème JOURNNEE DE LA CARAVANE
LE 17 JUILLET 2010

INTERVENTION DE MONSIEUR ELKBIR ATOUF SOUS THEME : Aux origines de l’immigration marocaine en France (1910-1965)

 


 

Par ailleurs à l’occasion de son cinquantième anniversaire, l’A.M.F organise en 2009 et 2010 une « CARAVANE DE LA MEMOIRE » pour évoquer les différentes étapes de l’action de l’Association au service des travailleurs immigrés, marocains, en particuliers.

L’histoire de l’A.M.F est marquée à la fois par les luttes politiques des années 60 et 70 au Maroc et les grandes luttes de l’immigration :
• Soutien aux mouvements progressistes au Maroc ;
• Mobilisations contre la répression ;
• Luttes contre les discriminations, les inégalités et l’exclusion;
• Accompagnement de personnes dans les démarches d’insertion ;
• Défense des droits de l’homme…

Différentes manifestations (rencontres, débats, colloques, expositions…) sont prévues durant cette période. L’objectif est de rappeler et d’entretenir l’indispensable travail de mémoire permettant à la fois, d’enrichir l’histoire de l’immigration marocaine en France, et de rendre également, un hommage appuyé à tous les militants de l’A.M.F qui ont consenti de grands sacrifices pour la défense des droits et de la dignité des travailleurs immigrés en France.
La première rencontre s’est déroulée à Chevilly-Larue le 14 mars 2009, elle est initiée par l’A.M.F Fédération et l’A.M.F/94, en hommage à notre camarade Zaïd Zaïdi. Cette fête a réuni une grande assistance d’amis marocains, français ou étrangers de Zaïd. Nous avons enregistré également, la présence de monsieur le Maire de Chevilly-Larue, d’élus de la Commune, de représentants d’associations amies : A.T.F, I.D.D,…

(extraits du N° spécial de Joussour « Hommage à notre camarade Zaïd Zaïdi »


En 2010 une autre initiative de la caravane de la mémoire a été organisée par L’association des marocains de France en partenariat avec l’association EVTC  dans le cadre de la quinzaine anti-raciste et solidaire du 13 au 28 Mars à Saint Denis